“Formation des managers d’hôpitaux : les futurs directeurs ont-ils toutes les cartes en main ?”
Mercredi 16 mai 2018 au Sir Winston
Laurent Chambaud, directeur de l’École des hautes études en santé publique (EHESP), nous a fait l’honneur et le plaisir d’intervenir à ce café nile sur le sujet : “Formation des managers d’hôpitaux : les futurs directeurs ont-ils toutes les cartes en main ?”
L’hôpital est en crise. Ces derniers mois, les médias traditionnels ou les réseaux sociaux ont largement relayé les difficultés que traversent de nombreux établissements hospitaliers français : crise au CHU de Grenoble, hashtag « #balancetonhosto » sur Twitter, publication du livre Hôpitaux en détresse, patients en danger… Les exemples ne manquent pas pour étriller la gestion des hôpitaux et leurs cadres dirigeants, bien souvent présentés comme des « cost-killers » en quête de rentabilité.
Dans un article paru dans Le Monde le 23 avril dernier (« le grand blues des directeurs d’hôpitaux »), Jérémie Sécher, président du Syndicat national des managers publics de santé (SMPS), s’inquiète de voir les directeurs d’hôpitaux devenir les boucs-émissaires du constat collectif selon lequel nous sommes arrivés au bout d’un système. Ces derniers ne sont d’ailleurs pas les seuls à souffrir de la rigueur budgétaire, qui met également les personnels soignants en souffrance.
Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, présentera avant l’été un projet de réforme pour l’hôpital, qui concernera principalement la tarification des soins, pour sortir du « tout-T2A ». Mais le malaise est plus profond et les défis sont énormes pour décloisonner notre système de santé à tous les niveaux : entre la ville et l’hôpital, entre le soin et la prévention, entre le soin actif et le lieu de vie, entre le médical et le médico-social…
Comment former les nouveaux managers des établissements de santé à ces nouveaux enjeux pour participer à la transformation du système de soins français ?
| Podcast et vidéos |
Retrouvez l’intégralité du podcast, la rediffusion du café nile ainsi que les questions posées à Laurent Chambaud ci-dessous :